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voyages à marie-galante et à la dominique 2013
10 février 2013

lundi 14 janvier: le sentier des falaises (1ère partie)

Debout à 6h30. Je prépare le café lorsque MC émerge. Nous décidons d'aller faire un bout du sentier de la côte est, à l'est de Capesterre. Il est donné pour 2h30, mais il est à sens unique. Nous décidons d'y aller quand même, quitte à rebrousser chemin au cas où... Ma cheville me fait encore mal, et celle de MC,ainsi que son genou ne sont guère mieux. Bref, nous tentons la chose.

Après une descente assez raide sur un chemin de gravier et rocher, nous arrivons sur une plage de sable blanc, d'où l'on ne voit rien de l'emprise de l'homme. Rien que la mer et la forêt. Enfin presque: il y a quelques cabanes construites à partir de bois flottant qui font tâche sur le tableau. Nous pourrions presque nous prendre pour des Robinsons Crusoé, si ce n'était un couple qui se précipita derrière nous pour occuper une de ces cabanes, comme si on s'en souciait... Avancée laborieuse sur le sable blanc et mou, et puis arrivée sur une bande de rochers, déchiquetés par la mer. Un peu la galère, non pas qu'ils soient glissants, mais tellement coupants et disparâtres qu'il nous faut rester très vigilants pour ne pas trébucher. La progression est lente, et là aussi fastidieuse, et l'on n'en voit pas le bout. A un moment, je me voyais bien rebrousser chemin. Mais ce devait être mieux devant... Effectivement, toujours sur le littoral, nous accédons à une prairie parsemée de pierres, mais facile à marcher, et qui a accueilli un troupeau de vaches, vu les bouses... Il y a un accès pour les 4x4, vu les traces de roues. Nous recherchons celui-ci et, juste avant l'Anse Piton, s'ouvre à nous la forêt, et un chemin escarpé l'escalade sur quelques centaines de mètres. A noter que notre carte IGN, remise à jour en 2001, ne fait aucunement état de ce chemin. C'est donc avec un grand esprit aventurier que nous n'hésitons pas à l'emprunter. Que risquons-nous? Avec la mer dans le dos, les éoliennes à notre droite, et la montagne en face, on ne peut pas se perdre. Et bingo! Nous arrivons sur un chemin qui doit nous ramener tout droit vers la voiture, entre montagne et littoral.

Notre petit périple nous a quand même pris deux heures, mais la mécanique humaine a tenu le coup, et nous en sommes réjouis. Le seul problème, c'est que nous n'avions pas pris d'eau, et que le soleil cognait fort, nous déshydratant et nous brûlant. C'est pourquoi, les papilles sèches, nous cherchons un bar à notre retour à Capesterre. Nous nous posâmes à la "Datcha", avant de manger une salade de poisson cru fumé. Délicieux! Dans notre périple, l'appareil photo de MC se mit à ne plus fonctionner. Pour les sept semaines restantes, il nous en fallait bien un (malgré que j'aie le mien!). Départ pour Grand-Bourg où il nous a fallu trouver un marchand, puis bronzette sur la plage de petite anse, où le soleil se cachait. Bref, pas pû bronzer! Mais nous avions assez pris de soleil le matin! Apéro à Grand-Bourg chez Jean-Paul, rencontre avec un photographe du Figaro magazine qui faisait un reportage sur Marie-Galante. Ensuite nous allons manger au "Maria-Galanda": salle avec cour intérieure où l'on trouve un bassin avec des tortues d'eau. Très bien et pas cher, sûr qu'on reviendra. A 21h00, petite partie de cartes à notre retour, mais MC abandonne lâchement à 193 contre 54, sous prétexte d'un sommeil incontrôlable. Mauvaise joueuse...

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